LE SACRIFICE HUMAIN,
UNE AUTRE FAÇON DE CONTRER
LA MENACE DES FORCES NOUVELLES
Le roi du Dahomey immole dix esclaves en 1850
et trois cent en 1853,
pour que des producteurs de ne les obtiennent pas
(Le Dahomey, au Bénin actuel)
• Chaque année les chefs de famille
offrent des richesses aux ancêtres
en fonction de leur rang.
Le roi sacrifie ce qui coûte le plus,
des captifs
|
JournaUX de deux missions au rois du Dahomey, en 1849 and 1850 par Frederic E. Forbes (en anglais)
|
• Quand les Britanniques bloquent le port
pour empêcher le départ d'esclaves (en 1852),
le monarque se retrouve avec une masse de captifs
que l'oligarchie ne peut absorber
et dont le maintien coûte cher
|
Dahomey Human sacrifice in 1853, "Le Tour du Monde" |
Des producteurs d'huile de palme les achèteraient volontiers.
Le roi les sacrifie.
Dans le premier dessin, le roi donne l'ordre de jeter les captifs par dessus le mur. La population regarde de l'extérieur.
Dans le second, roi et foule participent ensemble. Le peuple applaudit chaque fois que le bourreau lève une tête sanglante, le roi est assis devant eux, sous le parasol (un symbole de pouvoir).
Il n'y a pas de rituel comparable au Djimini,
dont l'économie est beaucoup moins développée
et qui n'a pas de royauté.
Mais piller les caravanes et massacrer la force de travail
ont le même but,
de protéger des sociétés que des forces commerciales menacent.
Fin de ce chapitre.
* * *
Prochain chapitre,