Sunday, December 25, 2016

LES SÉNUFO SE DÉFENDENT

NAMBOLOSSÉ, LE FILS DE GNAPON, 
CONDUIT LA RÉSISTANCE 

C'est lui qui est tué en 1878,
quand il est « trop vieux pour combattre »


 Il est le héro sénufo :
« Il a obligé les marchands à nous respecter,
il les a forcé de parler notre langue. 
Il pillait les caravanes et disait,
"Si je renonce au crime, comment mangerais-je ?" »
  -- Serisio Coulibali, agriculteur

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° Qui sont les cavaliers ? 
Ils ne peuvent pas être des musulmans,
car les cicatrices sont animistes 

Représentent-ils Nambolosse ? Avaient-ils des cavaliers ? 

Seraient-ils des Sonnangui, des Senufo devenus producteurs pour les marchés et qui utilisent du travail captif ? (Le chapitre qui suit explique.)

° L'énigme des sculptures :
 Les cicatrices sont animistes,
ce qui exclut des razzieurs musulmans

Représent-ils Nambolosse ? Avait-il des cavaliers ?  

Pourraient-ils être des Sonnangui, des Senufo qui deviennent des producteurs pour les marchés et qui utilisaient des esclaves ? (Continuez.)  

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Cavalière

° Et les cavalières ?  

La sœur du conquérant Samori razziait. 

Était-elle seule, ou une parmi d'autres ? 

Et les cicatrices ?  

Il faudrait voir une exposition représentative, ou questionner des villageois que savent encore peut-être. 

Ce sont des questions que je me suis posée seulement plus tard.  


• Après la mort de Nambolosse
les Sénufo continuent les attaques. 

Ils distinguent entre marchands locaux et étrangers,
n'agressant que les caravanes avec des ânes,
élevés au nord.
-- Archives de Dakar, 1891, que mes interlocuteurs ont confirmé.
On n'élèverait pas des ânes près de la forêt, avec ses mouches tse-tsé mortelles pour les équidés.


° Les Dyula sont épargnés,
car ils font partie de la société sénufo 

Ce sont des petits commerçants, comme le marchand de perles dont les prières aident à fonder Bokhala. Leur islam est si « laxiste » que leurs aînés sont souvent ivres en publique

Traduction : ils l'utiliseront pas l'islam pour affronter l'ordre traditionnel. 
--  Ivre en publique :
Journal de Braulot, archives de Dakar

° « Nous laissions les petits dyulas tranquils, 

mais les Soninke étaient comme des poissons. 

Nous ne savions pas d'où il venaient ou où ils allaient, 
et nous les attrapions comme des poissons. » 
-- Bafétigui Coulibali, imam de Dabakalakoro 

° « Nous » : l'imam s'identifie avec les animistes
contre d'autres musulmans : continuez.

La résistance sénufo est efficace.
Pendant plus de quinze ans,
des razzieurs dévastent les territoires à l'est et à l'ouest,
mais épargnent le Djimini.

*     *     *

 Suite,

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