Monday, March 19, 2018

LES EFFETS DU TROC ET DES MONNAIES


AU DJIMINI L'ABSENCE D'UNE MONNAIE
PERMET À TOFANGA
DE MAÎTRISER LES ÉCHANGES  

Le conflit est-il du à son introduction par les marchands ?
Prenez les célèbres empires de la savane médiévale   

• Les « échanges silencieux » de l'empire du Mali
rend les transactions privées impossibles
laissant les échanges au roi 
(sur la boucle du Niger au XIVe siècle) 

Storyboard / Internet
Les Arabes mettent le sel au bord du Niger et se retirent. 

Les noirs l'examinent, placent l'or qu'ils proposent en échange à côté et se retirent aussi. Les négociations se poursuivent ainsi, accompagnées de percussions mais sans paroles.

Un arabe qui brise le silence est battu, un noir empalé (il menace plus directement le monopole du roi africain).
 -- G. Mouëtte, Histoire des conquêtes de Moulay Archy, 1683, 316-17


• Une monnaie de fer remplace ce troc.
À la même époque,
l'empire du Songhaï supplante celui du Mali 
 -- Pour la monnaie de fer,
Histoire et description de l'Afrique par Leo Africanus,
début du XVIe siècle
Grégoire Lyon


Un tombeau royal de Songhay
À Gao au Mali 

Arrière-plan probable : la croissance rend ce troc inapplicable, et exige un contrôle moins conduit moins rudimentaire.

Le fer, lourd et encombrant, est adapté à des échanges importants, pas à des ventes minuscules. Il permet à une élite de monopoliser le commerce, auquel les gens ordinaires n'ont pas accès.

La société reste stable.


• La transformation sociale apparaît
avec les monnaie divisibles,
qui laissent les producteurs indépendants émerger 

Les narrateurs ne savent pas quand les cauris sont venus au Djimini, disant seulement que c'était avant l'arrivée de Samori (en 1894). Ils doivent coïncider avec le marché de Bokhala, qui ne pourrait pas fonctionner autrement. 

Gnapon, un guerrier, est plus puissant que Tofanga. 
L'arrivée de la monnaie presque infiniment divisible
explique le consentement à une chefferie plus forte : 
Par les marchands, pour les protéger.  
Par la population, pour contenir l'impact du changement.  

No comments:

Post a Comment