ELLES DÉTRUISENT UNE PARTIE DE LA PRODUCTION,
SAISISSENT UN NOMBRE LIMITÉ DE CAPTIFS...
ET RENFORCENT LE STATU QUO
Saisir trop d'esclaves ferait baisser leur coût.
Alors des producteurs les acquerraient,
augmentant leur force de travail, leurs revenus
et leur menace.
-- Cette page résume la description de la guerre par Aubin,
Guerres de lignages et Guerres d'États en Afrique, 1982, 487-900
Guerres de lignages et Guerres d'États en Afrique, 1982, 487-900
Une preuve terrible qu'on limite les captures :
L'armée du Bornou (au Nigeria du Nord)
L'armée du Bornou (au Nigeria du Nord)
tue les adultes mâles en leur coupant une jambe
-- Mentionné par l'explorateur Heinrich Barth,
qui accompagne une expédition:
Récit d'un voyage en Afrique, II, 324-86
qui accompagne une expédition:
Récit d'un voyage en Afrique, II, 324-86
Nigéria du Nord / Internet |
L'accoutrement des cavaliers souligne la gloire du roi et dépense ses richesses.
• L'efficacité,
donc le nombre de captures,
est freiné en...
Au Mali, au Nigeria du Nord, au Chad, au Darfur et en Ethiopie, les résidents des capitales se joignent aux armées.est freiné en...
° Laissant des foules de civiles accompagner les armées,
rendant mouvements rapides ou manœuvres impossibles
|
Les bivouacs sont organisés pour représenter le palais, la capitale et le royaume, ou la tête, les mains et les pieds du roi.
-- Aubin, 487 ; références, n. 198
° Attaquant les villages d'un seul côté |
Au Cayor (au Sénégal), pour permettre la fuite et épargner les récoltes.
-- F. Carrère et P. Jolle, De la Sénégambie française, Paris, 1855, 70
Les Ashanti considèrent seul un jour sur trois propice au combat. Ils arrêtent une marche qui menace les Anglais, pour ne pas guerroyer un jour défavorable.
-- Emmanuel Terray, La captivité dans le royaume abron du Gyuman,
« L'esclavage en Afrique pré-coloniaolen », ed. Claude Meillassoux, 1975, 325
« L'esclavage en Afrique pré-coloniaolen », ed. Claude Meillassoux, 1975, 325
En Sénégambie les adversaires avancent « dans une sorte de parade », tirent et se retirent, chaqu'un à son tour.
-- Carrere et Jolle, 7
° Employant les chevaux pour le prestige, l'ostentation...
et la fuite
Ils permettent aux nobles d'exhiber des harnachements somptueux, de se faire valoir par des exploits et de se dresser au dessus de la piétaille. Mais ils ne sont pas utilisés pour des avances rapides ou pour entourer et écraser l'ennemi.
Si le chef est tué ou pris, les cavaliers s'enfuient. Donc quand la victoire importe, ils peuvent combattre à pied : les Galla (en Éthiopie), commandés de descendre de leurs montures, « combattent désespérément pour leur vie » et l'emportent ; les Mossi (au Burkina Faso) arrivent au champ de bataille monté sur des ânes (trois guerriers par âne), descendent et gagnent.
-- James Bruce, Voyages pour découvrir la source du Nil, 1791, III ;
Archives de Dakar, 1892 ;
Autres exemples : Aubin, 486, n. 197
Autres exemples : Aubin, 486, n. 197
° Utilisant les armes à feu
pour limiter les prises * L'efficacité des armes traditionnelles
ébahit les Européens...
Les razzias ne doivent donc pas trop bien réussir :
« Nous voulons seulement vous garder dans votre coin ».
-- Des guerriers nobles à des producteurs pour le commerce, en Mauritanie vers 1780
-- M. Lamiral, L'Afrique et le peuple africain, 1789, 85
* * * Suite, |
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