LA CROISSANCE ET LES RAZZIAS D'ESCLAVES PEUVENT-ELLES COÏNCIDER ?

COMMENT AFFIRMER LA CROISSANCE EN AFRIQUE
QUAND LES RAIDES APPORTÈRENT
LA PERTE DE POPULATION, LA DÉVASTATION
ET POUR CEUX QUI Y ÉCHAPPÈRENT,
UNE INSÉCURITÉ NUISIBLE À L'AGRICULTURE ?

La plupart des historiens supposent le « déclin ». 
Certains affirment la « stabilité ». 
Aucun, à ma connaissance,
 ne remarque l'expansion exponentielle 
qui a lieu dans l'entière savane sous-saharienne

Anonymous

• Omis : 
L'origine sociale de razziés et razzieurs 

° Les victimes,
 des cultivateurs de subsistance ;
° Les prédateurs,
 les armées déjà décrites ou en fin de siècle, 
des puissants commerçants ou producteurs

Les cultivateurs de subsistance étant en dehors des systèmes commerciaux, ou leur destruction n'affectaient pas l'économie, ou elle encouragea la croissance en libérant leurs terres pour la production et en transformant les captifs en main d'œuvre pour les faire fructifier. 

Les raids massifs en fin de siècle ont emporté des marchands aussi, mais ils étaient des petits négociants intégrés dans ces sociétés autrement non-commerciales.

• Certes,
les raids ralentissent la croissance
-- sans l'arrêter --
mais pour une raison très différente :
Les revenus de la traite
renforcent les élites anciennes,
les permettant de contenir les producteurs.

 ° Quand la fin de la traite atlantique

élimine ces revenus,

les producteurs balayent les royaumes archaïques

(à partir des années 1850).

° Les victoires de ces producteurs

déchaîne des razzias massifs,

conduisant à des sociétés fondées sur la production commerciale
par des esclaves.

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Prochain chapitre,  
IV.1.
Le commerce frappe une société communale