DES ARRIÈRE-PAYS RÉAGISSENT À UNE CROISSANCE SOUDAINE

L'ÉTAT PRIMITIF DES SOCIÉTÉS
AFRICAINES ET FRANÇAISES
REND L'IMPACT DE LA CROISSANCE 
IMMÉDIATEMENT VISIBLE 

Paris et Tombouktou,
les plus grands centres
 au delà des Alpes ou en Afrique de l'Ouest,

étaient insignifiants à côté de celles

du Moyen Orient, de l'Inde et de la Chine 

• Vers 1450 la France
s'était remise de la peste 
et des ravages de la Guerre de Cent Ans.
La croissance était graduelle
et le pouvoir doucement centralisateur
la contenait 

  Charles VI accueil Louis II d'Anjou près de la porte Saint-Michel, Chronique de Jean Froissart, vers 1390

 Paris : la voie nord-sud ressemble à un chemin de campagne.  

• Vers 1850 les échanges et la production

en savane sous-Saharienne se développaient
et des états capable de les dominer
étaient apparus dans les régions les plus commerciales
(le Nigeria de Nord et à l'ouest du lac Tchad 

"Arrivée à Tombouktou," Travels and discoveries in North and Central Africa par Henry Barth, 1855  (couleur / Internet)

Tombouctou : des soldats précèdent la caravane car l'autorité est faible et la voie  dangereuse. 

• Des bouleversements se préparent 

° En Europe occidentale,
les découvertes géographiques du XVe siècle
apporteront une croissance sans précédent
et un cataclysme social. 

° En Afrique de l'Ouest,  
la croissance a été relativement lente
parce que des zones climatiques
 découragent la diffusion de techniques agricoles. 
Mais à partir de 1850 la fin de la traite atlantique
transformeront des brises de changement en ouragans.

 -- Zone climatiques : Une histoire populaire de l'humanité 

par Chris Harmon, « Les civilisations africaines », 1999, 162. 
Une rare étude à poser les récits comme résultat des évolutions économiques.

Fin de cette introduction.

*      *      * 

 

Suite,
II.
Bloquer la recherche du gain